Au cœur du parc national des Grampians (Gariwerd), les reliefs sculptés par le temps offrent un décor spectaculaire. Entre crêtes rocheuses, vallées boisées et flore sauvage, la nature y déploie toute sa puissance. Sites d’art rupestre, faune emblématique et gastronomie locale complètent une expérience à la fois sensorielle et culturelle.
Situé dans l’État de Victoria, le parc est bien plus qu’un ensemble de montagnes spectaculaires. C’est un territoire façonné depuis des millénaires par les peuples autochtones Jardwadjali et Djab Wurrung, qui le connaissent sous le nom de Gariwerd. Ces communautés ont laissé une empreinte précieuse à travers des centaines de sites d’art rupestre et un profond lien spirituel avec le paysage.
Lorsque l’explorateur européen Thomas Mitchell atteint la région en 1836, il rebaptise ces montagnes Grampians, en souvenir de sa terre natale en Écosse. Par la suite, les colons s’installent dans la région, amorçant une période d’exploitation agricole, forestière et minière intensive.
Au fil du temps, la beauté et la richesse écologique du lieu conduisent à sa protection. Reconnu comme forêt publique dès 1872, ce territoire accède au rang de parc national en 1984. En 1997, la double appellation Grampians (Gariwerd) est introduite, reflétant une volonté de reconnaître l’histoire autochtone du lieu, malgré des débats politiques autour de son usage.
Aujourd’hui, cette reconnaissance contribue à renforcer le lien entre nature, mémoire et culture dans l’identité du parc.
Le parc national des Grampians fait aujourd’hui l’objet d’une gestion attentive, à la croisée des enjeux environnementaux et culturels. En 2021, l’adoption du Greater Gariwerd Landscape Management Plan marque une avancée majeure : il intègre la voix des communautés autochtones dans les décisions de gestion, tout en fixant des priorités claires en matière de conservation.
Les partenaires traditionnels du parc, comme le Barengi Gadjin Land Council et l’Eastern Maar Aboriginal Corporation, contribuent à la protection des sites sacrés, des espèces rares, et à la transmission des savoirs liés à la terre.
Le parc est aussi confronté à des défis concrets. Les incendies de forêt, de plus en plus fréquents, menacent les habitats naturels et certaines espèces endémiques, comme le pois-globe des Grampians. Pour y faire face, des efforts de restauration écologique, de suivi scientifique et de régénération naturelle sont mis en œuvre.
Géré avec soin et en collaboration avec les Premiers Peuples, le parc incarne aujourd’hui une nouvelle approche : préserver la nature tout en respectant les cultures qui l’habitent depuis des millénaires.
Le parc national des Grampians émerveillé par la diversité de ses paysages et la richesse de son patrimoine culturel. Entre montagnes, cascades et arts rupestre, les visiteurs profitent d’un voyage au cœur d’une nature grandiose.
Lieu privilégié des passionnés de grands espaces, les Grampians proposent une large gamme d’activités pour tous les profils.
Rassemblant plus d’un tiers des espèces végétales de Victoria, ce parc constitue un véritable trésor botanique. Parmi les espèces remarquables :
Le parc abrite un large éventail d’espèces animales :
Le véhicule reste la solution la plus efficace pour accéder aux points d’intérêt majeurs du parc. De nombreuses promenades sont accessibles à pied autour de Halls Gap. Des parcours sont aussi adaptés au vélo dans certaines zones.